Le « Casual Friday »…Cela fait des années que la plupart des sociétés à travers le monde ont adopté cette tradition américaine apparue après guerre de la tenue décontractée du vendredi.
A l’origine, c’était le jour où la cravate n’était pas de rigueur…mais depuis, les entreprises – enfin plutôt leurs salariés – ont pris de plus en plus de latitude avec cette pratique – en témoigne par exemple le rappel à l’ordre par un DRH par voie de mail à l’ensemble du personnel d’un grand cabinet d’audit parisien il y a quelques années, pour rappeler aux consultants qu’ils n’étaient plus en école de commerce et devaient laisser au placard jeans et baskets…
Les start ups américaines du web ont fait progressivement du casual wear leur marque de fabrique – la coolitude, ça passe d’abord par le look. Mark Zuckerberg de Facebook a fait l’essentiel de ses meetings de levée de fonds en hoodie (d’ailleurs article intéressant sur le hoodie à lire ici) !
Mais depuis peu, une nouvelle tendance prend de l’ampleur : le « Formal Friday« . Cela parait curieux au premier abord, et pourtant le mouvement gagne en notoriété, depuis San Francisco à New York en passant par Boston. A l’origine, le bureau de Boston de the Barbarian Group, une société de marketing digital, qui en 2004 a imposé que l’on rétablisse un jour où seraient bannis hoodies, mini jupes, jeans et autres crocs…
Résultat : costumes trois pièces, cravate et noeuds papillon (pour notre plus grand bonheur bien sûr), voire même chapeaux, sont devenus les uniformes du TGIF de nombreuses sociétés américaines!
Certains médias américains évoquaient le phénomène il y a 1 ou 2 ans (ici ou là) mais c’est le récent article du très sérieux Wall Street Journal qui a permis de mettre en lumière cette nouvelle tendance.
Paradoxalement étouffées par le conformisme du tout casual, les start up ont besoin de revenir à un peu de formalisme.
A quand la déferlante en France?